Article paru en 2025 dans Hokhma N° 127, pages 37-46
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Que ce soit dans les milieux scolaire, professionnel ou ministériel… nous avons tous déjà eu, au moins une fois, une expérience en lien avec l’évaluation, elle qui est souvent tant redoutée. Souvenir d’enfance gratifiant ou désastreux, « l’évaluation attise nécessairement les passions, puisqu’elle stigmatise l’ignorance des uns pour mieux célébrer l’excellence des autres1 ». Dans les cas désastreux, si l’on ne devait mentionner qu’eux, il peut y avoir du côté de l’évaluateur, l’appréhension de blesser, d’être méchant, peut-être un certain orgueil dû au rôle ou encore le fait de trouver ça inutile et donc de « le faire pour le faire ». Du côté de la personne évaluée, il peut y avoir l’angoisse d’être jugée, la peur d’être piégée ou d’échouer. Quoi qu’il en soit, évaluer est une tâche complexe.